mardi 20 septembre 2011

Du boulot fun et et du fun fun


La réussite de la semaine passée :

 :) Merci Galil (pour communiquer avec le contrôleur). Merci Labview pour communiquer avec Galil (qui permet de communiquer avec le contrôleur). Bientôt des remerciements à Matlab qui avec Labview permettra de faire des choses encore plus rigolotes :). Et merci moi pour communiquer avec Labview qui communique avec Galil qui communique avec le contrôleur.
La personne derrière est Mark Legros et est ce qui se rapproche de plus à mon chef ici. Il est jovial, toujours amusé. Son souhait, réaliser l'hymne national français grâce au robot. Challenge accepted ! Je vous transmettrai la vidéo à ce moment là. La semaine prochaine j'espère.
Il m'a fallut une semaine pour faire une rotation contrôlée mais surtout pour appréhender davantage les outils nécessaires au fonctionnement du robot. Car celui ci n'est qu'une partie (Il y a six axes différents en tout) et il sera en connection avec un autre module de transfert d'échantillon situé un peu plus loin où quelques contrôleurs sont encore à dompter. Ca promet donc pas mal de fun... Sans compter qu'il y a toute la partie gestion par la caméra pour obtenir une certaine automatisation du déplacement du robot, pour l'alignement de l'échantillon etc..
A part ça les petits poissons font des oeufs quand on ne veut pas et n'en font pas quand on veut qu'ils en fassent. Je n'en m'en fais pas, des oeufs comme de leur venu car je n'ai pas envie d'omelettes pour l'instant.

En cette seconde moitié de septembre, l'été indien commence à se faire bien sentir. Dimanche dernier, première excursion au delà de mon périmètre permit par la marche. J'ai pris mon vélo, direction San Fransisco te surtout, après. Je suis descendu du Bart (équivalent RER) à l'embarcadero et j'ai fait ce trajet.


Soit 10,4 miles à l'aller, pareil au retour si je compte bien, 20,8 miles et par la loi de la proportionnalité, 33,47 km. Voici quelques photos grâce à mon superbe téléphone, le câble de l'appareil photo envoyé par Toine&Cé étant celui d'un autre et celui que j'ai commandé étant perdu par la poste (Ce qui fait un truc en plus au crédit de la région pour ne pas sentir dépaysé). Voici le golden gate... 

Le golden gate en approche 
La plaque qui dit que nous sommes bien sur le golden gate
Sous la première arche du golden gate
Un panorama à grandir pour se rendre compte. La vue est plutôt pas mal

Et puis il y a de beaux oiseaux  : ici un pélican. Pas évident à prendre en photo ces bestioles. En redescendant, j'en ai croisé un autre. Un aigle. Autant vous dire que le temps de freiner, sortir l'appareil, il était loin. J'essaierai de m'appliquer pour une prochaine fois.
Maintenant que vous avez vu ce le point en pas mal de vues, vous n'avez plus qu'à lire les superbes articles sur son histoire.( http://en.wikipedia.org/wiki/Golden_Gate_Bridge) C'est sans doute un des ponts les plus photographiés au monde. Il date de 1937 ce qui est plutôt récent. A cette pensée, je me suis dit qu'il n'était pas étonnant que les américains se sentent dans l'histoire car après tout, ils ont peut être davantage que nous, le sentiment qu'ils la construisent. Et lorsque des monuments tels que le golden bridge sont érigés et prennent une place conséquente dans l'histoire. Une histoire dont ils ont le souvenir. Il doit y avoir encore des grands parents capable de raconter comment ils faisaient pour traverser la baie, utilisant le ferry qui prenait 20 min (au niveau du pont), ce qui prend aujourd'hui moins d'une minute.

Hier soir, je suis allé au cinéma voir Happy Family, un film de Gabriele Salvatores (Ecrivain et Metteur en scène Italien) avec la belle Claudia (je dis ça pour vous faire poser des questions...). C'était très sympathique. Un comédie familiale à voir pour ceux qui aiment le mélange de genre comédie théâtrale et cinéma plus traditionnel... 

Pour finir parce que finalement, on s'en lasse pas du pont n'est-ce-pas ? (On le voit au fond) Prise de vue de mon labo alors que le soleil achève sa course sur l'horizon du grand océan Pacifique.


A bientôt pour de nouvelles aventures. Il y a de la préparation dans l'air.

dimanche 11 septembre 2011

Début du mois de Septembre

Bonjour à tous

Au programme dans ce billet :
Comment je me suis fait draguer
Mon nouveau vélo
Les nouvelles bêtes du labo
Le festival de Solano à Berkeley
Un peu de cinéma
L'essai de ressembler à Scott Mc Kenzie

La semaine passée, je faisait tranquillement mon sport près d'un terrain de football, pardon de soccer, où il se trouve plusieurs barres de manières à faire des tractions, des pompes etc...Ce que j'ai découvert c'est que le samedi après-midi, il y a entraînement de l'équipe féminine de Berkeley, ça motive à faire quelques tours de piste. Après un petit échauffement, j'enchaîne sur les flexions extensions de différentes parties de mon corps. Viens un individu de type mâle assuré. La casquette rose plastique transparent qui laisse échapper une touffe de cheveux frisés qu'une frisée (la salade) envierait. Cachant un regard que, sans doute, nous voudrions romancer en qualifiant de braise, tenait plutôt celui du bœuf nonchalant platement heureux néanmoins que l'on mène au pâturage le plus proche, des lunettes soleil improbable que même sur Magnum, ça ferait trop moche. Il dépose son petit tapis sous un arbre près de moi. Il y a environ une dizaine d'arbre avec autant d'espace pour faire ses petits exercices, il faut qu'il choisisse le mien. Pourquoi, pourquoi ?
Viens ensuite le moment, où sous le soleil tanneur des peaux pâles, il enlève dans une gestuelle que les plus grands acteurs de théâtre pourrait lui envier, son tee-shirt jaune canari. Un poitrail à brosser dans le sens du poil qu'il a en nombre reflète un maintien plus de la vache que du bœuf finalement. Il me regarde et sourie, chose que j'aurai préféré éviter et me dit : physical exercices hum. I love muscles. Je feints l'ignorance et continue mon truc. Je sens un regard dégoulinant sur moi et avec la sueur c'est à peine supportable. Il me sourie à nouveau et il dit: so hot hum ? Je réponds yes. il me demande si je viens souvent ici. je lui dis non (ce qui est vrai, c'est la deuxième fois). Il me dit que s'entraîner seul c'est pas marrant à deux il y a de l'émulation. je réponds un possible. Il me demande ensuite mon numéro. Je lui demande pourquoi faire. Il répond que c'est pour discuter un peu et lier amitié et voir plus. Le gars est vraiment direct. Cela dit, je lui dit que c'est pas une bonne idée et je m'en vais. J'avoue que j'ai un peu peur d'y retourner si c'est me retrouver nez à nez avec lui car même s'il s'agit d'un endroit publique, se faire regarder les fesses ou que sais-je pendant son sport, c'est une sorte d'atteinte à ma pudeur. J'ai oublié de mentionner l'âge de la personne. Je pense pouvoir la situer sans trop d'erreur dans le milieu de la cinquantaine. Je vous passe également les détails plus sordides visibles sur son anatomie débordante de joie, une belle extension je dirai seulement.
Je vous dis pas comment la séance de beach volley m'a fait du bien :)


J'étais parti écumant les petites annonces pour un potentiel vélo pas trop cher, qui paie pas de mine que je puisse me promener et faire des courses sans risque de me le faire voler. Le vol de vélo vient en premier après le matériel électronique (téléphone, portables,...). Il faut dire que la communauté étudiante d'environ 30000 personnes se déplace pratiquement exclusivement en vélo. C'est un bon marché. Et puis finalement, je suis allé à Missing Link pour tester des vélos. Je n'étais parti que pour faire ça, me donner une idée et j'ai craqué lamentable comme un con bonsommateur de base ! Ceci dit je ne regrette absolument pas
Bianchi Brava :D. Vraiment léger, je vais pouvoir partir à l'aventure et  ouvrir mon périmètre à plusieurs dizaines de miles à la ronde. La tentative pour aller au boulot a lamentablement échoué. Pourquoi mettent-ils les synchrotrons sur une colline ? J'ai donc réussi à monter tout en haut avec le vélo sur le dos. Je suis définitivement heureux qu'il soit si léger. J'ai ainsi découvert, la relative absence d'un coeur qui soutient les forts et de jambes pour soutenir l'effort.


Au labo, plusieurs personages du dessin animé de Bambi sont arrivés, voici : 
Je ne suis pas sûr pour l'écureuil. Mais pour le daim, c'est absolument toujours le même. Il est accompagné de son petit. Ils sont plutôt mignons et se laissent relativement approché. L'effet de taille entre les deux animaux et simplement du à la distance à l'objet. En réalité, l'écureuil est évidemment plus petit que le daim. J'aurai eu peur sinon.

Solano est une grande avenue au nord de Berkeley et ce we, c'était la fête. Un festival courrait la rue. Quelques manèges, beaucoup de vendeurs de choses à manger, en seconde position viennent les associations en trois,  les groupes de musiques et enfin et bien sûr les maquilleurs de visages pour les petits nenfants. Voici un petit échantillon  : 
Une partie de la grande roue, houhou et deux artistes en plumes et courtement vêtues...
J'ai préférée celles qui suivent même si la musique était pas terrible
Non ?

Sans doute le plus beau de tout les hommes orchestres que j'ai pu rencontrer et le moins doué. Mais saluons son courage pour avoir essayer de chanter la Bamba de Ritchie Valens, ou encore l'hymne italien (pourquoi ? l'hymne italien, peut être qu'il ne les aime pas et qu'il veut leur déclarer la guerre)

Sans doute, une des plus belles démonstration de la force du Jyorei, l'énergie lumineuse qui sort de la main pour venir irradier l'esprit en face. Une sorte de Kamihamiha(http://www.youtube.com/watch?v=-mkkUMPTr_U)  mais gentil. On notera le regard halluciné de la praticienne à droite de l'image. Je me suis rapidement demandé ensuite, si ça pouvait remplacer le faisceau qu'on utilise au synchrotron. En tout cas, j'ai laissé les coordonnées de DISCO ( Vous m'en voulez pas n'est-ce pas?)
Sans doute un des meilleurs groupes. Surtout la joueuse de maracas qui déchire carrément non ?

Cette journée s'est finie au cinéma. 

                       Non! C'est mon Titi                                                 Mickey devant le choix de sa vie


Bon, j'ai un peu honte de ce qui va arriver par la suite. L'essai infructueux de ressemble à Scott McKenzie. J'ai essayé et pour me faire pardonner, sachez que je l'ai chèrement payé en restant ainsi une semaine, subissant l'hilarité de mes collègues, faisant passer la France pour la terre des gens rigolos.
J'espère en tout cas que Scott ne m'en voudra pas trop. Mec respect, je ne peux pas être à la hauteur. Ta moustache est au-dessus de mes moyens de pousse capillaire



Avant de finir, les petites nouvelles. Après discussion avec mes collocs, je reste. J'ai sans doute surréagit dans mon billet précédent. Elles ont été plus gentilles et moins bruillantes. J'ai pu testé le jeu Horror Arkham avec Lauren, Brian (son copain), Chad et Patrick (son copain). Le jeu est vraiment pas mal. Très riche et peut être trop car il prive le nouveau joueur d'une réelle immersion puisqu'il est obligé de demander même au bout de trois heures de jeu s'il a le droit d'accomplir telle ou telle action. Donc sans doute à approfondir prochainement.
Avec Boubacar (de la Beach-Volley team) nous sommes allez boire un verre du coté de Telegraph avenue. Le lieu des étudiants par excellence riche en restaurant, bar & co. La découverte d'autres gens biens ce qui est un bon point et d'une curieuse coutume consistant pour une personne à monter sur le bar pour boire sa pinte cul-sec sous les tintements violents d'une cloche. S'en suit une excitation incroyable (un peu comme les poules effrayées par un renard) ou bien une huée bien plus violente encore en cas d'échec.